2 novembre 2011

[Natalia Trouiller - La Vie] Bug chez les lefebvristes: le rejet du préambule doctrinal apparaît en ligne durant quelques heures

SOURCE - Natalia Trouiller - La Vie - 2 novembre 2011

Acte manqué? Acte de malveillance à l'intérieur de la Fraternité? Piratage par de facétieux éléments extérieurs? Toujours est-il que le site internet des lefebvristes anglais a publié un court instant hier une lettre affirmant que le préambule doctrinal préalable à la réintégration avec Rome avait été rejeté par les supérieurs du mouvement. [...]

La FSSPX rejetterait le préambule doctrinale


Et cette fois-ci, ce n'est pas un vaticaniste qui le dit, mais... les lefebvristes anglais eux-mêmes. Hier soir, sur Twitter, le Catholic Herald annonce que la Fraternité sacerdotale Saint Pie X rejette le préambule doctrinal proposé par Rome, et renvoie les twittonautes sur le site anglais de la FSSPX qui publie une lettre contenant cette information. Mais très vite, la page est ôtée du site lefebvriste. C'était sans compter la malice des journalistes qui s'étaient empressés de faire une copie d'écran du document que l'on peut donc consulter ici. Il s'agit du prochain numéro de la lettre mensuelle d'informations de la Fraternité anglaise, signée de son supérieur, l'abbé Paul Morgan; on y apprend que le Préambule "contient de fait tous les éléments que la Fraternité a constamment rejetés, dont l'acceptation de la nouvelle messe et de Vatican II comme exprimé dans le nouveau catéchisme" et que ce document est "clairement inacceptable". Et la lettre d'ajouter: "Nous pouvons voir de bien des façons la main de la Providence dans cette rencontre (des supérieurs de la Fraternité, NDLR) qui clarifie la persistance romaine dans les erreurs modernes, et par conséquent la nécessité de poursuivre le combat contre le modernisme dans la fidélité à la Tradition Catholique". Sur le Métablog, l'abbé de Tanoüarn (Institut du Bon Pasteur) voit au contraire dans cette publication un coup d'éclat de l'abbé Morgan "avant que ne s’impose à tous la décision qu’il verrait venir et qui ne lui plairait pas", à savoir le ralliement à Rome.
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